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Les charges foncières en cas d’achat immobilier au Portugal

Si vous investissez dans l’immobilier au Portugal, vous êtes redevables alors de taxes au moment de votre achat. Mais vous devrez aussi vous acquitter d’une imposition annuelle auprès de la municipalité concernée. Retrouvez le détail de ces charges foncières, pesant sur la fiscalité de l’immobilier au Portugal.

La fiscalité immobilière au Portugal, une taxation organisée et connue à l’avance

Lors de votre achat d’un appartement à Lisbonne ou de tout autre investissement immobilier au Portugal, vous devrez vous acquitter de la fiscalité immobilière consacrée à cet achat . Cependant, par la suite, vous serez taxés chaque année selon un procédé s’apparentant à la taxe foncière due en France. En effet, tous les biens immobiliers au Portugal sont éligibles à l’Impôt Municipal Immobilier (IMI). Par définition, ce dernier, fixé par les municipalités n’est pas uniforme sur l’ensemble du territoire, et il vous appartiendra de vous renseigner quant au taux exact de l’imposition.

L’IMI, un impôt foncier pour les biens immobiliers du Portugal

Cette imposition portugaise est annuelle, et elle est toujours calculée sur la valeur fiscale de votre bien immobilier. Chaque municipalité définit le taux applicable, même si ce dernier est encadré par la loi portugaise. Ainsi, le taux de l’IMI est toujours compris entre 0.3 et 0.8 %. En revanche, le taux de l’IMI est fixe et uniforme sur l’ensemble du territoire si votre investissement immobilier au Portugal est consacré à des terrains agricoles. Il est alors de 0.8 %. En 2015 par exemple, l’IMI à Lisbonne était de 0.3 %. Vous pouvez demander gratuitement une réévaluation de votre bien immobilier tous les 3 ans. Enfin, certaines mairies accordent des remises ou des dispenses en fonction de la localisation de votre bien ou de la composition de votre foyer. Le paiement de l’IMI est exigible en avril (si le montant de l’impôt est inférieur à 250 €), ou fractionné en deux versements (avril et novembre) si il est compris entre 250 et 500 € ou en 3 versements (avril, juillet et novembre) pour les impositions supérieures à 500 €.

Les charges foncières à prendre en compte lors de votre investissement immobilier  

Il faudra aussi prendre en compte la taxe perçue annuellement pour l’entretien des réseaux d’assainissement. Cette taxe dépend là encore des municipalités, qui en fixent le taux et l’application. Ces surtaxes sont encadrées par la loi et ne peuvent dépasser certains seuils. D’autre part, tous les biens immobiliers dont la valeur fiscale est égale ou supérieure à un million d’euros sont soumis à un droit de timbre annuel. Ce dernier est fixé à 1 % de la valeur fiscale pour votre propriété immobilière. A cette fiscalité classique sur l’immobilier, vous devrez enfin ajouter les éventuelles taxations sur les revenus locatifs. En effet, l’investissement immobilier locatif est soumis à une imposition de 28 % (ou 25 % en cas de gestion centralisée), avec des dispositifs pouvant vous permettre d’optimiser cette fiscalité.